Le contrôleur aérien, c’est celui qui contrôle les billets dans l’avion ?
Les contrôleurs aériens, appelés parfois « aiguilleurs du ciel », travaillent soit dans un aéroport, soit dans un centre de contrôle en route. Ils sont en contact radio avec tous les avions pénétrant l’espace aérien dont ils ont la charge.
Les trois missions du contrôleur aérien sont :
L’espace aérien est divisé en volumes, appelés secteurs de contrôle, qu’on peut se représenter comme des cubes pour simplifier. Chaque cube, et tous les avions qu’il contient, sont sous la responsabilité d’un binôme de contrôleurs. Lorsque le trafic aérien s’intensifie, ces cubes peuvent à leur tour être diviser en de plus petits cubes, afin de réduire la charge de travail des contrôleurs, ainsi que l’occupation de fréquence (voir Les outils du contrôleur aérien - la radio).
Tout au long de son vol, un vol commercial est en contact radio avec les contrôleurs aériens, depuis la mise en route des moteurs jusqu’à leur extinction à l’arrivée. À chaque changement de secteur de contrôle (chaque fois qu’il passe d’un « cube » à un autre), il change de fréquence radio et contacte les contrôleurs du secteur suivant.
Un binôme de contrôleurs aériens travaille sur une position de contrôle, une console regroupant tous les outils nécessaires : platine radio, écrans radars, tableau de strip, platine téléphone et divers écrans d’information aéronautique. Les éléments essentiels sont :
Les échanges entre pilotes et contrôleurs se font uniquement par radio, un équipement inventé à la fin du XIXème siècle et qui a peu évolué depuis . En particulier, une seule station peut émettre à la fois ; dans le cas contraire les émissions sont brouillées. Cela arrive dans le cas d’une trop grande occupation de fréquence : la fréquence est saturée, pilotes et contrôleurs n’arrivent plus à passer leurs messages. Pilotes et contrôleurs communiquent dans un langage standardisé, appelé phraséologie, dont le but est d’améliorer la compréhension.
L’image radar sert pour la surveillance et la séparation des aéronefs. Elle permet au contrôleur de se représenter le trafic aérien dans l’espace, et de maintenir la norme de séparation radar (3Nm/1000ft) entre tous les aéronefs.
Un strip est une bandelette de papier sur laquelle sont inscrites toutes les informations utiles sur un vol : indicatif du vol (le nom utilisé pour l’appeler), aéroports de départ et d’arrivée, trajectoire prévu, etc. À chaque instruction qu’il donne à un avion, le contrôleur met à jour le strip, par exemple en entourant l’altitude autorisée.
Ce site a été réalisé dans le cadre d’un TP, pour la première année de licence d’informatique de l’IED Paris 8.
Vous voulez en savoir plus sur le contrôle aérien ? Voici un site pas plus joli que le mien, sponsorisé par un syndicat.
Un autre lien pour en apprendre plus sur la formation des contrôleurs, vers le site de l’ENAC, seule école en France à former des contrôleurs aériens.